dimanche 28 août 2011

SYMPTÔMES ET DIAGNOSTIC

Diagnostic de l’hypertension artérielle


L’hypertension artérielle est définie par une pression artérielle systolique supérieure
à 140 mmHg ou une pression artérielle d i a s t o l i q u e supérieure à 90 mmHg.
Le diagnostic doit être posé au cabinet médical, après un suivi d’au moins  3 mois.
Le patient doit être en position assise, au repos depuis au moins 5 minutes, et la
mesure doit être effectuée bras nu par la méthode auscultatoire


En cas de doute, le médecin peut demander un examen particulier : la MAPA
(Mesure ambulatoire de la pression artérielle).

L'automesure tensionnelle : c’est le patient lui-même qui
prend sa tension avec un appareil acheté dans le commerce.
Depuis près de 10 ans, l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé
(AFSSAPS) contrôle la bonne conformité des autotensiomètres sur le marché. La liste des
autotensiomètres retenus par les experts est publiée sur le site l’AFSSAPS (www.afssaps.fr).



Il est important de demandez conseil à votre médecin avant d’acquérir un autotensiomètre.

Une fois le diagnostic d’hypertension artérielle établi, le médecin recherche les
facteurs de risque associés (surcharge pondérale, diabète, cholestérol, alimentation déséquilibrée,
 sédentarité, tabagisme, etc.).
En effet, la prise en charge de chaque patient doit être individualisée. Elle dépend non
seulement des chiffres tensionnels relevés mais aussi du nombre de facteurs de risque
associés.

Votre médecin recherche également la cause de votre hypertension et ses répercussions
potentielles sur d’autres organes. Dans ce contexte il peut vous prescrire des examens
complémentaires : électrocardiogramme, prise de sang, examen radiologique des reins,
examen du fond d’œil ou d’autres examens.


Symptômes de l’hypertension artérielle



Aucun symptôme : le plus souvent, les hypertendus ne ressentent aucun symptôme,
même s’ils présentent des valeurs de pression artérielle élevées. Pour cette raison,
l’hypertension peut passer inaperçue pendant de nombreuses années et se manifester par
l’apparition soudaine de complications

.
Maux de tête : survenant surtout lorsque la pression systolique excède 200 mmHg, ils sont
absents chez de nombreux hypertendus.

Toutefois, les maux de tête peuvent être indépendants de l’hypertension artérielle.
Ainsi, les céphalées de tension sont souvent dues à la contrariété, les migraines à des
mécanismes neurologiques

.
Bourdonnements d’oreille : ils peuvent apparaître en cas d’hypertension artérielle
bien qu’ils en soient souvent indépendants

.
Sensation de déséquilibre : une telle sensation peut s’observer en cas de pression artérielle
très élevée ou trop basse

Hémorragies conjonctivales : elles se présentent sous la forme d’un œil rouge et s’observent
particulièrement chez les hypertendus chroniques lors de poussées de tension.
Le plus souvent bénignes, elles sont néanmoins très impressionnantes






Chiffres normaux de la pression artérielle


 Chiffres normaux de la pression artérielle

  • La pression artérielle est dite normale quand elle est inférieure à 14/9 ou 140/90 mmHg.
  • La pression artérielle systolique ne doit pas être supérieure au chiffre 15 ou 150mmHg.
  • La pression artérielle diastolique ne doit pas être supérieure au chiffre 9 ou 90mmHg.
  • L'hypertension artérielle est définie par une valeur supérieure à 14/9.  

samedi 27 août 2011

L'Hypertension Artérielle

L'Hypertension Artérielle: definition et facteurs de risque

L’hypertension artérielle est définie par une pression artérielle systolique supérieure à 140
mmHg ou une pression artérielle diastolique supérieure à 90 mmHg.

Mais la pression artérielle est variable selon les moments de la journée et les
circonstances : elle augmente avec l'effort, les émotions violentes, tandis qu'elle s'abaisse
lorsque l'organisme est au repos et pendant la nuit.

Pour affirmer qu’une personne est atteinte d’hypertension artérielle, il faut que la tension
soit élevée en permanence.

Il ne faut pas confondre tension nerveuse et tension artérielle. Oui ! Le stress fait monter

la tension mais cela ne signifie pas hypertension artérielle. Quand la personne est au calme
 et que sa tension redevient normale, elle n’est pas hypertendue. Si par contre sa tension
ne retrouve pas des valeurs normales dans les moments de calme, elle est hypertendue.

On distingue trois formes d’hypertension :

- l ’hypertension  systolo-diastolique, la pression systolique et la pression diastolique
sont élevées. Cette forme est la plus répandue chez le sujet d’âge moyen ;

- l’hypertension systolique, caractérisée par une élévation exclusive de la pression
artérielle maximale, touche principalement la personne âgée. Elle est liée à une perte
d’élasticité des grosses artères ;

- l’hypertension diastolique, aussi appelée pression pincée, se caractérise par une
élévation exclusive de la pression minimale. Elle est liée à une augmentation des
résistances périphériques artérielles.


FACTEURS DE RISQUES


Causes médicales: 
La majorité des hypertensions sont dites essentielles ou primitives : le médecin ne détecte aucune
cause expliquant cette hypertension, si ce n’est parfois un terrain héréditaire et d’éventuels facteurs
 de risque.

Plus rarement, l’hypertension est secondaire à une autre affection médicale :

- maladie des reins : calculs rénaux, infections rénales à répétition, rétrécissement d’une artère rénale ;
- prise de substances nocives ou de médicaments : alcool, réglisse, cortisone, pilule contraceptive,       ciclosporine ;

- causes hormonales : diabète, syndrome de Cushing, syndrome de Conn, acromégalie,
phéochromocytome (tumeur rare de la glande surrénale) ;
- anomalies congénitales de l’aorte : rétrécissement de l’aorte.


Facteurs de risque
Parmi les facteurs de risque identifiés, il convient de citer :

- Les apports en sel excessifs : la consommation moyenne de sel se situe entre 8 et 10 g par
jour en France : 2/5 de ce sel provient de notre salière, le reste est contenu dans les aliments
eux-mêmes



- La surcharge pondérale: elle favorise l’hypertension par divers mécanismes.
La graisse abdominale, par exemple, sécrète des substances nocives ; tout comme un régime
 alimentaire trop riche en sel et en alcool.


- Le stress : il peut favoriser l’hypertension.
Ainsi, une étude a démontré que le risque d’hypertension est plus élevé chez les employés
devant répondre à de fortes exigences en ayant un pouvoir de décision limité.


- Le régime alimentaire : une alimentation trop riche en matières grasses d’origine animale
et pauvre en fruits et légumes favorise l’hypertension


Prédisposition familiale : dans la famille de personnes hypertendues il n’est pas rare de
rencontrer d’autres cas d’hypertension. Le risque est particulièrement élevé lorsqu’au
moins deux parents proches ont souffert d’une hypertension avant l’âge de 55 ans.


Autres facteurs : d’autres facteurs peuvent être mis en cause, tels qu’une consommation
excessive d’alcool, la prise de certains médicaments (pilule), l’âge, des douleurs
intenses de type rhumatismal, des conflits familiaux ou professionnels, etc.








Ce qu'il faut savoir sur la pression artérielle




Qu’est-ce que la pression artérielle ?


La pression artérielle correspond à la pression du sang dans les artères et elle résulte de la contraction régulière du cœur. Mesurée avec un tensiomètre,
elle s’exprime en mm de mercure (mmHg).
Le médecin, en général, annonce à son patient sa tension en centimètres de mercure,
ce qui donnera par exemple 12/8 pour une pression artérielle correspondant à 120/80 mmHg


La pression systolique correspond à la pression dans les artères lorsque le cœur se contracte
et propulse le sang dans les artères. La pression artérielle atteint alors son maximum. Il s’agit
de la première valeur mesurée par le tensiomètre.

 La pression diastolique correspond à la pression dans les artères après l’éjection du
sang, pendant la phase de repos du cœur. La pression artérielle atteint alors son minimum.
Il s’agit de la deuxième valeur mesurée par le tensiomètre.

Les mécanismes de régulations :


La pression artérielle repose principalement
sur deux facteurs :
- le débit cardiaque,
- l’état de la paroi des artères.

Normalement les parois des artères sont élastiques. Si elles deviennent rigides, ce qui
est fréquent chez les sujets âgés, la pression artérielle augmente.


En cas de danger ou de stress, nos glandes surrénales sécrètent de l’adrénaline qui
provoque une constriction des vaisseaux et une augmentation de la pression artérielle.


Reins et pression artérielle 


Les reins régulent la pression artérielle en filtrant le sang. S’ils ne fonctionnent pas
correctement, l’eau et le sel qu’ils ne parviennent pas à éliminer s’accumulent dans
l’organisme, entraînant une augmentation de la pression artérielle.

Les reins sécrètent une hormone, la rénine. Libérée en excès, la rénine provoque la
sécrétion de deux autres hormones, l’angiotensine et l’aldostérone, qui augmentent
 la pression artérielle de manière significative.



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